Jimmy Sabater est né en 1969 à Nancy. Passionné de lecture, de voyage et d’écriture, il écrit sa première pièce de théâtre à dix ans. À l’adolescence, il distribue à son lycée des feuilletons de science-fiction dans lesquels il met en scène ses amis.
À vingt-trois ans, après une rupture sentimentale, il écrit une dizaine de nouvelles qu’il fait lire à ces amis. Ceux-ci sont étonnés par leur qualité et lui suggèrent de les envoyer à des éditeurs de polars et de thrillers. Trois d’entre eux lui répondent favorablement et le rencontrent. Les éditions Baleine lui proposent d’écrire un roman, qui conviendrait mieux au marché français. L’auteur reprend l’un de ses textes sentimentaux et le transforme en thriller. « Plaisirs et Châtiments » est publié le mercredi 14 février 2001 (jour de la Saint-Valentin) par Baleine.
En 2003, il change d’éditeur et publie « HardCorps », aux Éditions Textes Gais, un roman sentimental trash qui met en scène un couple gay sado-masochiste. Le livre est un succès. On lui demande une suite, ou un titre de la même veine, mais il refuse.
En 2006, il publie « Transes », polar qui met en scène un transgenre victime de transphobie et accusé du meurtre de trois militaires.
Jimmy Sabater revient en 2012 avec « Un Suspect presque parfait », publié une première fois aux Éditions Policemania (Culture Commune). Le roman se retrouve numéro 1 des ventes d’Amazon France, toutes catégories confondues, au mois de décembre (7000 ventes). Samsung propose à l’auteur de livrer une copie du roman avec son nouveau smartphone, à paraître l’année suivante. L’info fuite sur Twitter, Samsung rompt immédiatement le contact. Ce sont les Éditions de la Grande Ourse (Hachette) qui proposent de reprendre « Un Suspect presque parfait ». Le roman sera revisité, mais on commande également deux suites à Jimmy Sabater.
Parallèlement, l’auteur termine « Le Crime selon Narpeking » qui est de nouveau publié aux Éditions Policemania en 2013. Le roman est piraté le jour même de sa sortie et fleurit sur tous les sites de partages pour connaître des dizaines de milliers de téléchargements gratuits. L’éditeur tente un recours qui remontera jusqu’au ministre de la Culture de l’époque. En vain. « Le Crime selon Narpeking » est un succès qui ne rapporte pas un centime à l’auteur qui a travaillé dessus pendant plus d’un an.
En 2014, sort la nouvelle version de « Un Suspect presque parfait ». Grâce à l’aura des Éditions de la Grande Ourse, une vraie campagne de communication est mise en place. Le roman est mis en avant dans la presse, les salons littéraires, les lycées et collèges où il est étudié.
« Désigné coupable » sort en 2015, sans bénéficier d’autant de publicité. Alors qu’il est considéré comme meilleur qu’« Un Suspect presque parfait » par la plupart des lecteurs, il ne connaîtra pas le même succès.
L’année suivante, les Éditions de la Grande Ourse décident d’annuler la publication du « Diable dans les yeux », tome 3 de la série des « Mystères du Forgrisant ». Ce dernier volume offre pourtant une plus grande dimension à l’aventure commencée avec « Un Suspect presque parfait ». Les Éditions de la Grande Ourse ferment, Jimmy Sabater publie le tome 3 et décide de rassembler tout son catalogue sous son nom.
En 2019, il sort « Ados et à crans, Les Enquêtes d’Émilie Frinch ». Il plaît à son lectorat, mais ne rencontrera jamais son public
Jimmy Sabater revient début 2021 avec « La Magie des Rashtarian, l’Énigme de la femme électrique » dont l’aura demeurera très limitée.
Cette même année, l’auteur reprend l’un de ses pseudonymes pour écrire plusieurs romances LGBTQ luttant contre les préjugés et l’homophobie. Ces textes lui feront renouer avec le succès auprès d’un public plus restreint, mais réceptif et très encourageant.
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