Quelque 3000 écrivains dédicacent ce week-end leurs oeuvres au Salon du livre de Paris. Comment s’y préparent-ils ?
… Certains vont carrément plus loin dans la personnalisation : Jimmy Sabater, un auteur jeunesse qui vient de publier Désigné coupable, un roman pour les adolescents, ajoute systématiquement un dessin « ça donne une valeur supplémentaire ».
Démonstration immédiate, sur un cahier. Trente secondes et trois coups de crayon plus tard, il passe à l’exégèse : « Vousavez vu les cornes ? C’est parce que mon héros Quentin, un adoépileptique, est accusé sur les réseaux sociaux d’avoir tué son meilleurami. Il est traité de diable sur Facebook. »
Réseauxsociaux qui devraient se faire l’écho, ce week-end, de ces dédicacesdécrochées parfois après une longue attente. Combien de tempsfaudra-t-il par exemple patienter pour obtenir le paraphe duBritannique Ken Follett, l’homme aux 150 millions de volumes vendus, quiest attendu dimanche soir porte de Versailles ?
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