Comment écrire un roman: 7 Conseils pour vous lancer dans l’écriture de votre premier roman

Comment écrire un roman: 7 Conseils pour vous lancer dans l’écriture de votre premier roman

Écrit initialement pour la plume autonome, je partage avec vous cet article qui reste d’actualité.

Vous ne parvenez pas à rassembler vos idées et à vous projeter dans un roman ? Sachez que seules quelques astuces séparent souvent l’amateur passionné de l’auteur accompli.

Voici 7 conseils qui vous permettront d’y voir plus clair. J’ai publié 4 romans chez des éditeurs traditionnels et autant en numérique. Voici donc comment je fonctionne pour écrire un livre :

1 – Le lecteur d’abord !

La règle d’or pour écrire, c’est de toujours se relire avec les yeux du lecteur, sans aucune complaisance. Si un passage vous ennuie, il y a beaucoup à parier que le lecteur s’ennuiera aussi. Si vous sentez certaines lourdeurs, des manques dans les descriptions ou les dialogues, le lecteur les ressentira également.

Reprenez votre texte jusqu’à ce que vous ne trouviez plus rien à lui reprocher. Si vous êtes satisfait, vous avez plus de chance de séduire le lecteur et, au pire, vous n’aurez pas de regret. Écrivez toujours avec humilité, jamais avec votre égo qui risque de rendre votre style pompeux, lourd, voire insupportable.

Tout le monde ne peut pas devenir Stephen King ou J. K. Rowling, et à partir d’un moment, si personne ne veut vous lire, changez votre fusil d’épaule, créez un blog et parlez des livres que vous aimez.

2 – Documentez-vous

Si l’imagination occupe une grande place dans la littérature, elle n’est pas absolument nécessaire. Comme l’écrit si bien Michel Tournier «C’est en ouvrant ma fenêtre ou en passant ma porte que je trouve l’inspiration. La réalité dépasse infiniment les ressources de mon imagination et ne cesse de me combler d’étonnement et d’admiration».

Avec Wikipédia et Google, vous disposez d’une mine d’informations infinie qui va vous permettre de rendre votre roman plus réaliste et surtout, plus vivant. Dans Un Suspect Presque Parfait, je raconte l’aventure de deux adolescents se prenant en photos au bord de falaises hautes de 80 mètres.

Malheureusement, l’un d’entre eux tombe sur les rochers en contrebas et meurt. On accuse bientôt le rescapé d’avoir manigancé le meurtre de celui-ci.

Pour bien m’imprégner du monde des adolescents, je suis allé chercher ma documentation sur les forums d’ados, en épluchant leurs centres d’intérêts, en m’imprégnant du style d’écriture utilisé sur Tweeter, etc.

Pour que le personnage de Quentin paraisse plus réaliste, je devais moi-même avoir une idée de ses goûts musicaux, de ses marques préférées, de ses rêves et ses frustrations d’ado.

Une fois tous ces documents réunis, j’en ai fait autant pour les autres personnages, mais aussi en listant les lieux historiques, dessinant même le plan de la chambre de Quentin pour bien la visualiser. Ces efforts n’ont pas été inutiles puisque «Un Suspect presque parfait» est mon plus grand succès à ce jour !

Un suspect presque parfait | Jimmy Sabater

3 – Utilisez les bons outils

Il existe des dizaines de logiciels informatiques ou d’outils pour écrire votre roman. Chacun a ses préférences, mais après avoir essayé la plupart, j’en suis revenu aux outils les plus simples. Les professionnels disent qu’Evernote a révolutionné la vie de nombreux écrivains.

Vous créez des carnets dans lesquels vous classez des notes. Personnellement, j’utilise un carnet pour chaque roman. À l’intérieur, j’enregistre une note de présentation des personnages, des lieux, des références, etc. Dans une autre, je gère mon synopsis, les différentes étapes de mon roman.

Chaque chapitre y est brièvement résumé en une ligne ou deux. Enfin, toute ma documentation glanée via des photographies, des articles de presse, des blogs, etc, vient s’y ajouter. En un clic je peux retrouver n’importe quel élément de la construction de mon roman.

Je fais relire mes textes par des sources fiables, comme des policiers, des médecins, des ados, dont je conserve les commentaires. Pour l’écriture d’un scénario, d’une pièce de théâtre ou même d’un roman, je vous conseille CeltX qui a un système de chapitrage automatique, mais un bon vieux processeur de texte comme OpenOffice fera très bien l’affaire.

Pour l’instant, j’évite les éditeurs en ligne qui ajoutent parfois des caractères spéciaux qui peuvent ressortir lors de la conversion en ebook. Veillez simplement à activer la correction orthographique. Si comme moi vous tapez assez vite, les fautes de frappes ne sautent pas toujours aux yeux. Je m’envoie le texte par mail régulièrement, créant de cette manière une sauvegarde décentralisée toujours utile en cas de pépin.

 

 

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